Réforme de la santé au travail

Réforme de la santé au travail :

La loi du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail a réformé le fonctionnement du secteur de la santé au travail. L’entrée en vigueur de la plupart des mesures était toutefois subordonnée à la parution de décrets. Plusieurs de ces décrets sont parus en mars 2022, pour une entrée en vigueur au 31 mars 2022.

Du nouveau sur le plan du suivi médical des salariés :

Pour rappel, dès lors que l’employeur a connaissance de la date de reprise prévue du salarié, il doit solliciter le médecin du travail pour organiser un examen de reprise.

Pour tout arrêt débutant à compter du 1er avril 2022, le salarié doit bénéficier d’une visite de reprise par le médecin du travail dans les conditions suivantes :

• A l’issue d’un congé maternité ;

• Après une absence pour maladie professionnelle, peu importe la durée ;

• Après une absence d’au moins 30 jours pour cause d’accident du travail (il faut néanmoins informer le médecin du travail en cas d’arrêt inférieur à 30 jours afin qu’il apprécie l’opportunité ou non de déclencher une visite) ;

• Après une absence d’au moins 60 jours pour cause de maladie ou d’accident non professionnel.

Rappel : L’employeur qui n’organise pas la visite de reprise obligatoire s’expose à des risques importants :

– Tant que la visite n’a pas eu lieu, l’employeur ne peut pas obliger le salarié à reprendre son poste ;

– Dans le cas où le salarié se blesserait au travail, l’employeur pourrait être sanctionné sur le fondement de la faute inexcusable ;

– La visite de reprise relève de l’obligation de sécurité de l’employeur. Son défaut d’organisation est susceptible d’entraîner le versement de dommages et intérêts au profit du salarié.

De plus, tout salarié en arrêt de travail d’une durée supérieure à 30 jours doit être informé par l’employeur qu’il peut bénéficier d’une visite de pré reprise organisée à l’initiative du salarié, du médecin traitant, du médecin conseil de la sécurité sociale ou du médecin du travail dès lors que le retour du travailleur à son poste est anticipé.

Un rendez-vous de liaison pour les arrêts longue durée

La loi du 2 août 2021 a également créé un rendez-vous de liaison entre l’employeur et le salarié, associant le service de prévention et de santé au travail (SPST), pour tout arrêt de travail d’au moins 30 jours. Celui-ci peut être organisé à l’initiative de l’employeur ou du salarié sans que la suspension du contrat de travail puisse faire obstacle à son organisation.

Ce rendez-vous a pour objet d’informer le salarié qu’il peut bénéficier d’actions de prévention de la désinsertion professionnelle, d’un examen de pré reprise avec le médecin du travail et de mesures individuelles d’aménagement, d’adaptation ou de transformation du poste de travail ou des mesures d’aménagement du temps de travail.

L’employeur a l’obligation d’informer le salarié qu’il peut solliciter l’organisation de ce rendez-vous.

Visite mi- carrière Une visite médicale de mi- carrière doit être organisée durant l’année civile du 45ème anniversaire du salarié, ou à une autre échéance prévue par accord de branche.

Cet examen a pour but :

• D’établir un état des lieux de l’adéquation entre le poste de travail et l’état de santé du travailleur en tenant compte des expositions à des facteurs de risques professionnels ;

• D’évaluer les risques de désinsertion professionnelle, en prenant en compte l’évolution des capacités du travailleur en fonction de son parcours professionnel, de son âge et de son état de santé ;

• De sensibiliser le salarié aux enjeux du vieillissement au travail et à la prévention des risques professionnels.

À l’issue de cette visite, le médecin du travail formule des propositions écrites après échange avec le salarié et l’employeur (exemple : mesures individuelles d’aménagement, d’adaptation ou de transformation du poste de travail ou du temps de travail).

Visite médicale de fin de carrière ou post exposition

Cette visite concerne les salariés qui bénéficient :

• D’un dispositif de suivi individuel renforcé ou qui ont bénéficié d’un tel suivi au cours de leur carrière professionnelle ;

• D’un suivi médical spécifique du fait de leur exposition à un ou plusieurs des risques, antérieurement à la mise en œuvre du dispositif de suivi individuel renforcé.

Les risques concernés sont notamment : les risques de chute de hauteur, l’amiante, le plomb, les agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques, certains agents biologiques, les rayonnements ionisants, les risques hyperbares.

L’examen doit être pratiqué par le médecin du travail :

• Dans les meilleurs délais après la cessation de leur exposition à des risques particuliers pour leur santé ou leur sécurité ;

• Ou, le cas échéant, avant leur départ en retraite.

Cette visite médicale a pour objet d’établir une traçabilité et un état des lieux des expositions à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels auxquelles le salarié a été soumis.

Pour l’organisation de la visite, l’employeur doit informer le service de santé au travail, dès qu’il a connaissance du départ ou de la mise à la retraite d’un salarié et aviser sans délai ce dernier de la transmission de cette information.

Aides à l’embauche des alternants, suite

Petit rappel sur les aides à l’embauche en cours :

Les aides financières à l’alternance peuvent être versées aux employeurs d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation pour les contrats conclus/signés jusqu’au 30 juin 2022, y compris si l’exécution du contrat commence après cette date.

Mention EI Micro entreprise

Depuis le 15 mai 2022, tout entrepreneur individuel doit indiquer la dénomination utilisée pour l’exercice de l’activité professionnelle incorporant son nom ou nom d’usage précédé ou suivi immédiatement des mots : « entrepreneur individuel » ou des initiales : « EI ».

Cette mention doit être indiquée notamment sur :

  • Les factures
  • Les notes de commandes
  • Les tarifs
  • Les documents publicitaires
  • Toutes correspondances et tous récépissés concernant son activité

Lien : https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/accueil/sinformer-sur-le-statut/biblio-tutos/la-mention-obligatoire–ei.html

Je propose mes services

Ma Secrétaire 44 est indépendante, elle vous propose ses services en freelance.

Les avantages pour vous ?

* Une gestion des pics d’activité,

* Une facturation mensuelle sur la base d’un forfait horaire défini au préalable.

* Le temps de travail peut être annualisé pour vous permettre de fluidifier les pics d’activité et donc la facturation.

* Votre assistante est indépendante, vous n’avez donc pas de charges salariales, pas de congés à gérer.

* Vous récupérez la TVA, Ma secrétaire 44 est en EURL.

Notre fonctionnement ?

* Une amplitude horaire de 9h à 18h, du Lundi au Vendredi.

* Pas de poste de travail à fournir, votre assistante est en télétravail.

* Une présence peut être envisagée (selon conditions).

* Votre assistante effectue un temps de travail pour réaliser les missions confiées, celles-ci évoluent en fonction de vos besoins.

Les missions que nous vous proposons ?

* Gestion Administrative,

* Gestion du Personnel,

* Gestion budgétaire,

* Gestion Commerciale.

Vous pensez avoir un besoin pour un forfait 1h, 5h, 10h, 50h par mois ? Tout est possible. Contactez nous.

Pour avoir vous aussi votre Secrétaire / Assistante Indépendante :

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Prolongation des aides à l’embauche des alternants

Prolongation des aides à l’embauche des alternants

Elles devaient prendre fin le 31 décembre 2021.

Suite à l’annonce du Premier ministre, un décret prolonge de six mois, jusqu’au 30 juin 2022, le montant dérogatoire accordé au titre de l’aide unique aux employeurs d’apprentis, ainsi que l’aide exceptionnelle versée aux employeurs d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation.

L’aide exceptionnelle permet aux employeurs, sous certaines conditions (niveau du titre ou diplôme préparé, quota d’alternants pour les employeurs de 250 salariés et plus, etc.), de bénéficier, pour la première année du contrat, d’une aide de :

5 000 € maximum pour un apprenti ou un salarié en contrat de professionnalisation de moins de 18 ans

8 000 € maximum pour un apprenti ou un salarié en contrat de professionnalisation d’au moins 18 ans.

Pour les contrats d’apprentissage, cette aide exceptionnelle se substitue à l’aide unique, due au titre de la 1ère année dont bénéficient les entreprises de moins de 250 salariés embauchant un apprenti niveau CAP à Bac (Bac +2 pour l’Outre-mer) dont le plafond est fixé à 4125€.

Au terme de la 1ère année d’exécution du contrat d’apprentissage, ces employeurs peuvent bénéficier de l’aide unique pour la durée du contrat d’apprentissage restant à courir au titre de la 2ème et 3ème année d’exécution.

Indemnité inflation

Bien que le décret d’application permettant la mise en œuvre pratique de l’Indemnité inflation ne soit pas encore publié, des précisions ont déjà été apportées par l’administration.

Le projet de texte prévoit, par catégorie de bénéficiaires, les conditions d’éligibilité et les modalités de versement de l’aide exceptionnelle inflation.

Pour connaître celles-ci nous vous invitons à prendre connaissance de la FAQ établie par le Gouvernement accessible via le lien suivant : https://www.gouvernement.fr/toutes-les-reponses-a-vos…

S’agissant des salariés, certains doivent ainsi bénéficier automatiquement de l’aide alors que d’autres devront effectuer une demande expresse auprès de leur employeur.

C’est le cas notamment des salariés dont le CDD est d’une durée cumulée inférieure à 20 heures ou 3 jours au cours du mois d’octobre 2021.Le projet de décret détaille également le traitement des situations particulières : travailleurs indépendants, salariés des particuliers employeurs, artistes-auteurs, demandeurs d’emplois, frontaliers…

L’aide est versée dès le mois de décembre et au plus tard le 28 février 2022.

Attention, les indemnités indûment versées (salariés ayant reçu le versement de l’aide de la part de plusieurs employeurs, par exemple) sont reversées par leur bénéficiaire à l’État.